Echange de maison: les conditions pour que tout se passe bien
Importé des États-Unis, le concept de l'échange de maisons a de plus en plus la cote ces dernières années auprès des vacanciers de tous acabits.
La formule, qui consiste pour des vacanciers originaires de régions ou de pays différents à s’échanger mutuellement leurs logements le temps des vacances, s’avère en effet ultra économique. Mais pour que la pratique ne soit pas source de soucis, un certain nombre de conditions doivent être respectées…
Établir une relation de confiance
L’échange de maisons consistant comme l’indique son nom à confier son logis à un parfait étranger le temps de ses congés, la confiance est un élément primordial dans le concept. Pour qu’elle s’installe, les échangeurs devront se mettre en contact le plus tôt possible, sans l’interface d’un intermédiaire.
Ainsi, si les parties se sont rencontrées grâce aux sites internet spécialisés dans les échanges de maison, l’idéal serait qu’elles discutent directement entre elles de leurs projets. Sans la possibilité d’une telle approche, il est préférable d’abandonner le projet d’échange.
En effet, au-delà des risques de méfaits en tous genres (vol, abus de confiance etc.), le concept pourrait alors s’avérer plus ruineux qu’économique. Il se peut effectivement que les convives attendus ne soient pas très soigneux et dégradent beaucoup de choses…
S’informer chacun sur les caractéristiques des logements à échanger
Pour que l’échange soit réussi, les échangeurs devront également prendre la peine de s’informer respectivement sur les caractéristiques du logement de l’autre partie.
Le concept de l’échange de maisons n’exigeant pas de réciprocité dans le standing des biens échangés, le manquement à cette obligation pourrait en effet susciter bien des déceptions. Concrètement, il s’agira de s’informer sur le nombre de pièces que comptent les logements en jeu, les équipements qu’ils recèlent, ou encore leur environnement géographique immédiat…
Convenir au détail près des modalités de l’échange
Malgré toutes ces précautions, l’échange de maisons pourra malgré tout demeurer une source d’ennuis si ses modalités pratiques ne sont pas bien circonscrites à l’avance. Pour éviter les soucis, l’idéal sera ainsi de convenir d’avance et par écrit si possible des responsabilités de chacun dans la maison hôte.
Concrètement, il s’agira de déterminer par exemple qui devra s’occuper des animaux, de l’arrosage des plantes etc. Mais, il pourra s’agir également de déterminer si les hôtes auront le droit d’utiliser les équipements dans la maison (téléphone, télévision, Internet etc.).
Vérifier les questions d’assurance
Même si les modalités de l’échange ont été circonscrites consensuellement de manière précise, le risque zéro n’existe cependant pas. Pour cette raison, il peut s’avérer judicieux pour les échangeurs de vérifier, avant l’effectivité de l’échange, qu’ils sont couverts sur certains risques. Le risque de vol ou d’incendie par exemple, est « résolvable » au moyen d’une assurance habitation. Ou encore les risques de troubles de voisinage et autres délits mineurs, sont « solutionnables » quant à eux au moyen d’une assurance responsabilité civile.
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