La location meublée jouit d’une grande attractivité auprès des Français. Ceci tient en ce que cette forme de bail présente des avantages certains aussi bien du côté du bailleur que du preneur. Mais elle a également ses inconvénients. Ceux-ci se décèlent du côté des deux parties prenantes au bail en meublé. Retenons toutefois que le propriétaire étant largement avantagé dans une location d'un logement meublé, le locataire est logiquement la partie qui subit le plus les inconvénients dans ce type de bail.
Dans le cadre d’une location meublée, le propriétaire bailleur est astreint à quelques restrictions concernant les modalités du bail. Tout d’abord, il se doit de proposer au preneur potentiel un bail d’une durée au moins égale à 1 an. S’il s’agit d’un étudiant, il ne peut lui proposer un bail inférieur à 9 mois. Ces restrictions sont toutefois tempérées par le fait que la durée minimale du bail imposée au bailleur est relativement courte, comparativement à celle exigée pour une location vide.
Autre restriction pour le propriétaire, ce dernier doit notifier au preneur un préavis de 3 mois avant l’expiration du bail dans le cas où il souhaite modifier certaines conditions de celui-ci. La loi part du principe que le bailleur ne peut en effet présumer par avance que le locataire refusera de se conformer à ces nouvelles conditions. Il ne peut donc le mettre « à la porte » qu’à la condition de lui avoir notifié ses nouvelles conditions et sous réserve que le preneur ait refusé de s’y conformer.
Enfin, il faut savoir que le principal inconvénient d’une location meublée est pour le bailleur le fait de devoir meubler et équiper le logement. Il se retrouve pourtant dans ses comptes au final, puisque la location meublée peut atteindre des prix de loyers qui dépassent généralement ceux de la location vide.
Obtenez une estimation de votre bien en moins de 3 minutes !
Du côté du preneur, le principal inconvénient de la location meublée est la relative précarité du logement. Le bail est en effet conclu pour une durée qui doit obligatoirement ne pas être inférieure à 1 an, ou à 9 mois pour un locataire étudiant. Cela sous-entend que le bailleur n’est jamais tenu au-delà de l’année du bail consenti, sauf pour lui à renouveler expressément ou tacitement le contrat. Cela implique donc que le preneur n’est pas pour longtemps à l’abri d’un congé donné par le bailleur.
Par ailleurs, si d’aventure le bailleur notifiait au preneur que les termes du bail sont modifiés, ce dernier n’aurait de choix que d’y consentir ou de partir. En aucun cas, le locataire ne pourra se prévaloir d’un droit au maintien dans les lieux ni d’un renouvellement du bail dans le cas où il refuse les nouvelles conditions imposées par le bailleur.
Obtenez une estimation de votre bien en moins de 3 minutes !