RT 2005: réglementation thermique

Parmi les normes de construction et réglementations qui régissent la construction de maisons neuves, figure la réglementation thermique. Usuellement appelée « RT », la réglementation thermique a été maintes fois modifiée depuis la toute première RT en 1974.

La RT 2005 : c’est quoi ?

La RT 2005 est un ensemble de prescriptions et de normes techniques qui visent certains objectifs.

Si l’objectif global des réglementations thermiques successives a été de réduire l’émission de gaz à effet de serre des constructions nouvelles ainsi que de réduire la consommation énergétique de celles-ci, la RT 2005 a focalisé son attention sur l’optimisation de plus de 15% en plus, de leur performance thermique.

Le contexte d’application de la RT 2005

La RT 2005 a fait suite à la réglementation thermique en vigueur dès 2000, la RT 2000. Si cette dernière prévoyait des objectifs louables tels que la réduction de la consommation énergétique maximale de 20% de plus que celle en vigueur dans la RT 1988 pour les bâtiments neufs résidentiels, la RT 2005 va plus loin. Elle prévoit en effet que la consommation maximale d’énergie primaire et annuelle doit être limitée à 50 kWh/m²/an, ce qui correspond à 15% d’énergie consommée en moins par rapport à la valeur plancher fixée par la RT 2000.

Le champ d’application de la RT 2005

La RT 2005 s’applique aux constructions neuves et aux parties nouvelles de bâtiments anciens. Par contre, elle n’a pas vocation à s’appliquer aux travaux dits « de rénovation » ou « de réfection ».

Le contenu de la RT 2005

La RT 2005 comprend un certain nombre de référentiels d’évaluation de la consommation énergétique des maisons neuves, mais également des prescriptions concernant leur performance thermique.

Concernant les référentiels de calcul, la RT 2005 prévoit par exemple les caractéristiques thermiques que devraient posséder les bâtiments neufs. Elle prévoit également la méthode de calcul de la consommation d’énergie de référence (Créf).

Du côté des prescriptions, elle impose entre autres que les bâtiments neufs aient un système d’isolation thermique et de perméabilité à l’air, de telle sorte que les systèmes actifs de refroidissement soient progressivement abandonnés, notamment en été.
La performance thermique des bâtiments neufs exige également que ces derniers soient de moins en moins énergivores en ce qui concerne le chauffage, l’eau chaude, l’éclairage…