Avant de vendre son bien en
réméré immobilier, certaines mesures préalables sont préconisées. Entre autres, il s’agit de procéder à l’évaluation de sa situation financière, afin de déterminer si la vente à réméré de son immeuble est opportune ou non.
Evaluation du montant de la dette
La vente à réméré est un type de vente qui s’adresse prioritairement aux personnes en situation d’endettement extrême. La raison en est qu’elle représente un mode de financement qui constitue à la fois une technique de garantie reposant sur la propriété transférée. De ce fait, le vendeur perd la propriété de son bien immobilier, ce qui représente un risque pour son patrimoine au cas où il n’arrive pas à le racheter via la faculté de rachat. La vente à réméré est ainsi la solution ultime pour éviter le surendettement, d’autant plus que le vendeur y ayant recours est souvent déjà fiché auprès de la Banque de France pour insolvabilité.
D’où l’intérêt d’évaluer préalablement le montant global de sa dette avant de contracter une vente à réméré. En effet, les fonds récoltés grâce à cette dernière vont en grande partie servir à éponger les dettes du vendeur.
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Estimation du prix de vente du bien immobilier
Une fois évalué le montant global des dettes du vendeur, il faut faire procéder à l’expertise de son bien immobilier afin d’en déterminer la valeur. Il s’agit de la valeur vénale de l’immeuble, c'est-à-dire la valeur marchande du bien au moment de son évaluation. Cette valeur marchande est obtenue grâce à l’estimation du bien sur la base du marché de l’offre et de la demande.
Le prix de vente de l’immeuble vendu à réméré correspond généralement entre 50% et 70% de sa valeur vénale, à dire d’expert. Pour qu’un projet de vente à réméré soit bénéfique pour le vendeur, il est ainsi indispensable que le montant total de ses dettes ne dépasse pas le prix de vente du bien immobilier.
Estimation du coût du rachat à réméré
Enfin, le vendeur doit dès le départ, garder en tête qu’il sera censé exercer la faculté de rachat dans les 5 ans à compter de la vente, sous peine de se voir définitivement privé de son bien immobilier.
Mais qui dit rachat dit coûts : ainsi, il devra payer principalement le prix de rachat du bien. Celui-ci est bien souvent supérieur au prix de vente initial puisque l’acquéreur financeur s’arroge une marge bénéficiaire en raison des risques qu’il a pris pour financer l’opération de crédit.
Outre le prix de rachat, le vendeur initial devra estimer les coûts notariés liés à la formalisation de l’acte de revente à son profit.